En classe de français, les activités de production écrite posent beaucoup de problèmes aux enseignants puisque ces activités sont à la fois des moments d’aboutissement et de réinvestissement qui convoquent toutes les corrélations didactiques liées aux pré-acquis. L’acte d’écrire demeure un acte très difficile et la didactique de cette activité semble être protéiforme, cet article esquisse cette problématique en conjuguant les assises théoriques et les dimensions praxéologiques: « Écrire est une “conduite qui consiste à frayer un chemin, pour démêler une sorte de chaos, à mettre en marche une machine qui ne sert qu’à repousser, à défaire pour faire, “défaire toujours au nom de ce qui reste à faire”, (…). Travail qui engendre des œuvres, mais qui est lui-même une sorte de roman, celui d’une genèse ».